WRC-sport
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €

INFO EN DIRECT DU RALLYE D'ALLEMAGNE (sujet4)

Aller en bas

INFO EN DIRECT DU RALLYE D'ALLEMAGNE (sujet4) Empty INFO EN DIRECT DU RALLYE D'ALLEMAGNE (sujet4)

Message par SONY Dim 28 Aoû - 2:36

Les deux 307 WRC en position d'attente

Marcus et Markko dans le sillage des Citroën.
Comme le laissait entendre hier Marcus Grönholm, le classement du Rallye Deutschland semble figé pour les trois premières voitures, seul un incident pourrait priver les deux Citroën de tête et la Peugeot 307 WRC du podium. Markko Märtin a récupéré la quatrième place qu'il avait perdue hier à la suite d'une touchette.

La deuxième étape du Rallye Deutschland comprenait trois spéciales à courir deux fois dans le désordre et en fin de journée une super spéciale de six km dans le village de St Wendel. Parmi ces spéciales la fameuse « Panzerplatte » , longue de 30km et tracée dans le camp militaire de Baumholder.

Les deux pilotes Peugeot ont roulé régulièrement, sans rencontrer le moindre problème mécanique. Markko Märtin n'a pas eu à forcer son talent pour remonter en 4ème position, les trois pilotes qui le précédaient hier soir ayant eu leurs lots de soucis.

Marcus Grönholm : « Rien n'a vraiment changé depuis hier : pour être honnête ce fut une journée ennuyeuse. Il n'y a aucune raison de tenter d'aller chercher les Citroën et j'ai suffisamment d'avance sur mes poursuivants. La voiture a marché parfaitement mais je l'avoue, je ne l'ai pas poussée. Nous devrions terminer à la troisième place demain mais avant cela il y a encore six spéciales ! »

Markko Märtin : « La seule chose à faire maintenant est d'assurer notre quatrième place et nous devrons nous en contenter. Nous avons repris trois places aujourd'hui et nous ne pouvions rien faire de mieux. La seule façon d'améliorer notre classement est d'avoir une ou deux Citroën en moins devant mais je doute que cela arrive. Je suis assez content qu'il n'ait pas plu aujourd'hui car les spéciales auraient été incroyablement dangereuses. »

Jean Pierre Nicolas : « Une journée sans problème pour l'équipe Peugeot Sport. L'objectif de Markko, repasser en 4ème position, a été atteint facilement. La situation étant établie, sauf incident technique les positions ne devraient plus changer jusqu'à l'arrivée. »



Citroën : assurer le doublé

Les Xsara ont accentué leur avance.
Sébastien Loeb/Daniel Elena et François Duval/Sven Smeets occupent ce soir, comme hier, les deux premières positions d'un Rallye d'Allemagne qu'ils ont jusqu'ici nettement dominé, en s'adjugeant toutes les spéciales mises en jeu.

L'étape d'aujourd'hui, courue sur des routes sèches, débutait par le Saarland avec Bosenberg (ES7). Les pilotes Citroën y connurent chacun une alerte. Sébastien effectua un tête-à-queue. Sans perdre beaucoup, puisqu'il signa tout de même le meilleur temps. François fit une petite incursion hors de la route, « à cause d'une plaque de graviers sortie avant un droite 100. J'ai perdu environ dix secondes, et j'ai endommagé les canalisations de refroidissement des freins. Au point stop, il y avait de la fumée au niveau des roues avant. Les commissaires ont arrosé ma roue droite avec un extincteur. Le choc thermique a criqué le disque. Pour Panzerplatte, j'ai changé ma balance de freins pour ménager l'avant… et le disque a tenu bon. »

Bénin, l'incident inquiéta néanmoins Guy Fréquelin. Et lui fournit l'occasion de renouveler ses conseils de prudence et de rappeler ses consignes. Après mûre réflexion, il avait en effet demandé le matin aux deux équipages de conserver les positions acquises au terme de la première étape : « Nous sommes dans une situation un peu exceptionnelle. Lorsque l'on se trouve dès le début de course en première et deuxième position, avec une marge de manœuvre intéressante, on est bien sûr heureux. Mais avec cela vient l'obligation de gérer, et on ne peut s'empêcher d'être un peu tendus, puisqu'on a alors plus à perdre qu'à gagner… »

Le message du patron de Citroën Sport a été bien reçu, Sébastien et François ont roulé de manière rapide, régulière et sûre, accordant leurs rythmes respectifs et les calquant sur ceux de leurs plus proches poursuivants.

« J'ai haussé la cadence dans les parties ‘propres', expliquait Seb, et je suis resté très prudent dans les portions recouvertes de gravette, avec des rails. On prend évidemment moins de plaisir dans une journée comme celle-ci que dans une bonne bagarre. Mais savoir gérer fait partie du métier de pilote. Compte tenu des écarts, il n'y avait pas d'autre chose à faire… »

« Nous avons roulé juste assez vite, soulignait pour sa part François. Sans trop lâcher, pour que la voiture reste confortable à piloter et pour conserver une bonne concentration. Il était risqué pour moi de vouloir gagner à tout prix. Sébastien ne se serait pas laissé faire. Se battre l'un contre l'autre était ridicule. Je suis vraiment heureux ce soir. J'ai retrouvé des sensations positives, très agréables. J'ai repris confiance en moi… »

En position idéale pour tenter d'assurer un doublé précieux, Seb et François doivent demain traverser sans encombre les six ES - 90 kilomètres chronométrés - inscrites au programme. « Ces spéciales sont rapides, avertit Sébastien, et notre position sur la route fait que nous pouvons y trouver du gravier sorti par les concurrents précédents. Nous serons donc sur le qui-vive, et j'espère de tout cœur que nous pourrons conserver pour Citroën ce superbe résultat… »


Les Xsara encore et toujours

Six spéciales sont au programme de cette dernière étape du Rallye d'Allemagne. Deux passages dans St Wendeler Land, deux dans Freisen – Westrich, un petit tour dans Birkenfelder Land et pour conclure un ultime passage sur la Super Spéciale de St Wendel.

Quarante quatre concurrents se sont élancés ce matin pour affronter les quatre vingt dix kilomètres de chronos au menu. La journée débute donc par le premier passage sur les seize kilomètres de la spéciale de Wendeler Land. Ce premier secteur chronométré des spéciales tracées dans la région de Saarland propose un revêtement propre, une route sans gros pièges si ce n'est qu'il est impossible de couper les virages, les cordes n'étant pas vraiment dégagées. La fin du chrono se dispute sur un tronçon ultra rapide.

Les pilotes Citroën peuvent aborder cette dernière étape en toute sérénité. Leur avance devrait pouvoir leur permettre de gérer sans prendre le moindre risque. Malgré tout ils sont toujours les plus rapides, Sébastien Loeb devançant une nouvelle fois François Duval de trois secondes.

Stéphane Sarrazin place son Impreza dans le sillage des deux Citroën, le pilote Subaru ne concède que six dixièmes à Duval. Le quatrième temps revient à Roman Kresta qui lâche huit secondes à Loeb mais qui devance Gianluigi Galli, qui lui conteste la cinquième place, d'une seconde deux.

Toni Gardemeister et Marcus Grönholm pointent eux à onze secondes. Petter Solberg n'a pu éviter un tête-à-queue, une figure de style dans laquelle il concède une trentaine de secondes.

Le classement général n'évolue pas, Sébastien Loeb est solidement accroché à la première place. François Duval le suit à une trentaine de secondes. Marcus Grönholm devrait ''dérouler'' jusqu'à l'arrivée, les deux minutes d'avance qu'il possède sur Markko Märtin devraient le lui permettre


La chasse gardée de Sébastien Loeb

La troisième étape de ce Rallye d'Allemagne fut presque une simple formalité pour les pilotes Citroën tant leur avance était importante à l'issue de la deuxième journée de course. Sébastien Loeb signe en Allemagne une quatrième victoire, François Duval complète le succès de Citroën en amenant sa Xsara à la deuxième place.

Les deux équipes françaises du groupe PSA réalisent une excellente opération avec la troisième place pour la 307 de Marcus Grönholm qui devance son équipier Markko Märtin. Citroën réalise même un sans faute avec un doublé en Junior où Dani Sordo impose sa C2 devant celle de Kris Meeke.

Quatre éditions, un seul vainqueur
Citroën et Sébastien Loeb ont fait de ce Rallye d'Allemagne leur chasse gardée. Avant que l'épreuve ne fasse son apparition en Mondial en 2002, Philippe Bugalski était venu tâter le terrain pour Citroën en imposant une première fois une Xsara. L'année suivante, Sébastien Loeb signait sur le Deutschland son premier succès mondial. Depuis lors, Sébastien a remporté toutes les éditions de la manche allemande et a sacrément enrichi son palmarès. Le Champion du Monde compte dix huit victoires mondiales dont huit obtenues cette saison.

S'il domine la concurrence sur la terre, Loeb l'écrase sur l'asphalte. L'Alsacien reste le maître sur cette surface, bien aidé il est vrai par une Xsara ultra compétitive sur ce terrain. Impossible de contrer Loeb et sa Xsara, le seul qui aurait pu lui donner du fil à retordre était son propre coéquipier qui, l'espace d'une spéciale, s'est retrouvé en tête de ce rallye.

Mais François Duval n'était pas là pour venir contrarier la bonne marche de son chef de file. Guy Fréquelin a tôt fait de mettre de l'ordre dans cette lutte, expliquant à François que l'important était qu'il ramène les points de la deuxième place, Sébastien se chargerait de récupérer ceux de la victoire. Duval s'acquitte à la perfection de la mission qui lui était confiée, son excellente prestation en Allemagne fait oublier ses déboires du début de saison.

Succès total du groupe PSA
Les Xsara s'étant avérées rapidement intouchables, leurs adversaires n'avaient plus qu'à livrer bataille pour tenter d'accrocher la troisième marche du podium. Une bataille qui allait rapidement tourner court, Marcus Grönholm profitant des premières spéciales pour prendre l'ascendant sur ses adversaires.

Nouveau podium pour Grönholm.
Le Finlandais fera une course régulière, creusant l'écart au fil des spéciales. Après son succès en Finlande, il vient signer sur l'asphalte un très bon résultat qui lui permet de conforter sa deuxième place au championnat.

Markko Märtin est une nouvelle fois assez largement devancé par son compagnon de team, mais l'Estonien termine dans les points comme ce fut toujours le cas depuis le début de la saison. Il ramène cinq points à Peugeot, pas suffisant pour permettre à son équipe de conserver la tête du championnat face à Citroën, mais assez pour limiter la casse, Citroën ne comptant à présent que six points d'avance sur Peugeot.

Inespéré pour Mitsubishi
Le début des hostilités ne laissait rien présager de bon pour l'équipe Mitsubishi. Sur l'asphalte, les Lancer semblaient à la peine et leurs pilotes acceptaient l'idée qu'ils devraient avant tout se fixer comme objectif de rejoindre l'arrivée pour accumuler les datas plutôt que de viser un résultat.

Gianluigi Galli et Harri Rovanperä débutaient donc l'épreuve sur un rythme soutenu mais pas suffisamment rapide pour jouer les premiers rôles. Mais les divers bouleversements qui allaient marquer cette épreuve feront la part belle à Galli qui, au soir de la deuxième étape, se retrouvait en sixième position à une poignée de secondes de Kresta.

Le fier italien, même s'il s'en défendait, allait engager un combat. Oublié les sages résolutions et l'objectif de terminer à tout prix cette épreuve, Galli allait sortir l'attaque pour venir à bout de Kresta. Auteur d'un meilleur temps sur le dix-septième chrono, l'Italien délogeait le Tchèque de la cinquième place. Sur les chronos suivants il devancera à nouveau la Ford pour finalement accrocher la cinquième place.

Harri Rovanperä sera nettement plus en retrait sur une surface qu'il n'affectionne pas particulièrement. Harri n'avait plus eu l'occasion d'évoluer sur le goudron depuis le Sanremo 2002. Pas vraiment à son affaire sur ce revêtement, en manque de préparation, le Finlandais fera une course sage qui se soldera par une place en queue du top 10.

Kresta relève le gant
Les prestations des pilotes Ford sur ce Rallye d'Allemagne furent un peu décousues. Toni Gardemeister, Roman Kresta, mais également Dani Sola qui disposait d'une Focus d'usine, allaient connaître des hauts et des bas.

Après sa deuxième place au Monte-Carlo, Ford espérait que Gardemeister pourrait accrocher un podium. Mais les prétentions du Finlandais allaient s'envoler dans la huitième spéciale lorsqu'une panne électrique allait lui faire perdre une vingtaine de minutes. Auparavant, Toni avait perdu du temps suite à une petite sortie de route dès le premier chrono. Sa panne électrique l'ayant relégué en trente-sixième position, Gardemeister n'avait plus rien à espérer sur ce rallye. Il remontera au classement au fil des spéciales pour finalement terminer au dix-septième rang.

C'est par la suite Dani Sola qui viendra se positionner en tête des pilotes Ford. L'Espagnol s'installait à la cinquième place avant qu'un problème hydraulique ne l'oblige à lâcher prise. Huitième samedi soir, il allait sortir de la route dans le deuxième chrono de la dernière étape où il perdait plus de huit minutes.

Suite aux problèmes de Sola hier, c'est Roman Kresta qui relevait le gant pour le compte de Ford. Le Tchèque viendra récupérer la cinquième place abandonnée par Sola. Il se retrouvait alors juste devant la Mitsubishi de Galli qui allait lui livrer bataille. Au final, Galli aura le dernier mot mais Kresta accroche les points de la sixième place comme il l'avait déjà fait cette saison en Turquie et en Grèce.

Subaru à la peine
Prétendant à la couronne mondiale, Petter Solberg voit ses chances de remporter le titre s'amenuiser au fil des épreuves. Rapidement lâché par les pilotes Citroën, Petter attaquait à outrance pour tenter de ne pas se faire distancer. Il commettait alors quelques erreurs qui se traduisaient par des tête-à-queue.

Mais c'est un problème de pression hydraulique qui allait ruiner les espoirs du Norvégien et lui faire perdre plus de trois minutes. Solberg faisait une chute au classement pour finalement se retrouver samedi soir à la neuvième place derrière Dani Sola et son équipier Stéphane Sarrazin…

Mais dimanche Sola partait à la faute, offrant la huitième place au pilote Subaru. La « chance » voudra que Sarrazin connaisse à son tour des problèmes qui permettront à Solberg de récupérer la septième place.

Stéphane Sarrazin aura mélangé le bon avec le moins bon. Il a signé d'incontestables très bons chronos sur ce rallye, faisant à plusieurs reprises jeu égal avec les Peugeot officielles. Mais une sortie de route et près de trois minutes perdues dans le cinquième chrono allait entraîner sa rétrogradation au classement.

Stéphane repartira toutefois à l'attaque pour revenir au septième rang avant qu'un coup du sort malheureux ne le prive d'un demi-arbre avant sur l'avant dernière spéciale et l'oblige à laisser passer Solberg.

La prestation de Chris Atkinson fut plus modeste. L'Australien était là pour apprendre et tenter de comprendre comme se comporte une WRC sur l'asphalte. Cet apprentissage se solde par une onzième place finale.

Pas de Skoda à l'arrivée
Trois Fabia étaient engagées sur ce Deutschland Rally, aucune ne rejoint le terme de cette onzième manche de la saison. Alex Bengué a été éliminé très tôt suite à une sortie de route dans le troisième chrono.

Armin Schwarz quitte son épreuve nationale suite à un problème moteur lors de la deuxième étape et Jan Kopecky, onzième hier soir, abandonne sur une sortie de route dans le seizième chrono.


*************FIN****************
SONY
SONY
Fondateur

Nombre de messages : 129
Localisation : nord-est de la champagne
Loisirs : le wrc / l'informatique / mon forum
Date d'inscription : 26/06/2005

https://wrc-sport.forumactif.com

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser